Témoignages de résidents: Pauline et Guy Racine

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• La Ville de Varennes a littéralement abandonné les citoyens du chemin de la Butte-aux-Renards. Le maire l’admet lui-même : il n’y a aucune limite au nombre de camions autorisés. Résultat ? 500, 800, parfois jusqu’à 1 000 camions par jour qui passent devant des maisons résidentielles, sur une route non entretenue, générant des bruits et des vibrations insupportables pour les habitants — au détriment de leur qualité de vie, ainsi que de leur santé mentale et physique.
• Le maire tente de faire croire qu’il a proposé la solution « optimale », mais cette option impliquait de détruire des terres agricoles, ce qui rendait son rejet par la CPTAQ inévitable. Ce n’était pas la meilleure solution. C’était une proposition vouée à l’échec dès le départ. Et pendant ce temps, une vraie solution — simple et faisable — est rejetée catégoriquement par M. Damphousse, sous prétexte de protéger des propriétaires terriens non résidents, dans une zone inhabitée. C’est un non-sens total.
• Quand il s’agit de financement, le maire prétend ne pas avoir le budget pour une route de contournement, tout en affirmant que la Ville peut dépenser les millions en redevances de la carrière n’importe où à Varennes. C’est faux — et illégal. La loi est claire : les redevances servent à l’entretien des routes et à pallier les inconvénients (comme le déclin de la qualité de vie des citoyens) causés par le camionnage lourd, et non à d’autres fins.